Rien de le structure originale de La Poudrière n’a changé. Long et étroit, le théâtre compte un maximum de 200 sièges. On exploite le mieux possible la minuscule scène de dix-neuf pieds, grâce à un mécanisme pivotant qui permet les changements de décor en quelques secondes. L’acoustique de l’ancien édifice de pierre est jugée excellent.

La Poudrière, le théâtre multilinguistique de Montréal, a ouvert ses portes le 10 juillet 1958 dans une édifice converti, – qui faisait partie de l’historique forteresse de 140 ans de l’île Sainte-Hélène –, à dix minutes du centre de la métropole animée. Âme dirigeante de ce théâtre international, Mme Jeannine Beaubien (ci-dessus à gauche), qui a décidé il y a quatre ans après un voyage en Europe, que Montréal devait être plus qu’une simple ville bilingue et qu’elle avait un besoin accru d’un théâtre où les nombreux groupes ethniques de Montréal pourraient présenter leur dramaturgie et participer à une forme plus vaste d’échange culturel.