Photo-reportage no 310 Intenses recherches limnologiques au Canada: Le Porte Dauphine, sauvegarde des Grands Lacs

Photographes
Gar Lunney
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
mai 1, 1962
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
Avec les Grands Lacs, le Canada possède le réservoir d’eau douce le plus considérable du monde. Cette importante réserve, vitale pour la population, a malheureusement subi avec le temps les ravages de la pollution à cause des villes et industries qui l’avoisinent et qui y déversent leurs déchets de toutes sortes. Cette alarmante situation d’une richesse naturelle aussi importante a attiré l’attention du monde de la limnologie (science qui traite des questions relatives aux lacs) et donné naissance à l’Institut des Grands Lacs (Great Lakes Institute) que fonda l’Université de Toronto en 1960. Les limnologues ne tardèrent pas à constater que cette Méditerranée des Amériques offre un monde varié à l’infini et en constante évolution. C’est grâce au Porte Dauphine, navire de la Garde côtière canadienne prêté gracieusement à l’Université de Toronto, que l’Institut des Grands Lacs peut procéder à ses recherches géologiques, géophysiques, météorologiques, recherches toutes centrées, il va sans dire, sur la limnologie. Ce bateau de 347 tonnes travaille jour et nuit et en toutes saisons. Souvent, l’hiver, on l’a pris pour un navire fantôme. En 1961, dans un voyage qui équivaut à un tour du monde, des recherches faites à 2,000 endroits différents ont apporté 26,000 observations distinctes. À cause du manque d’espace sur le navire, les principaux travaux de laboratoire sont faits surtout à l’Université de Toronto et au ministère ontarien des Terres et Forêts. Tout en accomplissant une tâche des plus importantes pour ce qui regarde l’avenir des Grands Lacs, le Porte Dauphine sert aux étudiants qui se destinent à la limnologie.
Lieux