Dans leur quête constante pour trouver et exploiter de nouveaux dépôts de minerai qui gisent sous les fondrières et les affleurements rocheux du Bouclier canadien, la prospection est devenue une science rigoureuse. Remplaçant le canot et la pelle traditionnels du prospecteur grisonnant, le magnétomètre et le scintillomètre aériens sont devenus les outils du vingtième siècle du géologue prospecteur moderne. Traînant le magnétomètre hautement sensible, semblable à une bombe, le « laboratoire volant » peut sillonner 500 milles carrés par jour, alors que les signaux émis par « l’oiseau » dénichent les dépôts d’or, de nickel et d’uranium qui gisent sous le plancher forestier.