Photo-reportage no 388 Un ordinateur dirige 500 feux routiers : À Toronto, on circule à l'électronique

Photographes
Don West , Chris Lund
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
avril 20, 1965
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
Le 20e siècle passera sûrement à l'histoire comme celui d'une véritable explosion de découvertes scientifiques. À cause des nombreux services rendus à l'humanité, les ordinateurs électroniques prendront certainement bonne place dans l'importance de ces découvertes. Les Torontois, par exemple, seront sans doute d'accord avec cet énoncé, bénéficiaires qu'ils sont d'une circulation immensément améliorée grâce à l'électronique. C'est à l'automne de 1962 que la ville de Toronto a acquis un ordinateur électronique de près de deux millions de dollars. Ce « cerveau scientifique » règle automatiquement plus de 500 feux de circulation sur les artères les plus sujettes aux embouteillages. Un dispositif magnétique, déposé sous les pavés, informe l'ordinateur. Dans des grandes villes comme Montréal et Toronto, on estime qu'un ordinateur du genre réduit les retards dus à la circulation de 9,000 heures-véhicules par jour. Il épargne aux automobilistes plus de deux millions de dollars par année en dépenses de roulement, sans parler des troubles nerveux. On peut donc, sans exagérer, dire que les ordinateurs électroniques accomplissent des exploits jusqu'ici réservés à la science-fiction. Ils lisent, jouent de la musique, parlent, traduisent et … dirigent même la circulation. Toronto est donc de son « Univac 1107 », cet ordinateur électronique venu solutionner les casse-tête de la circulation.