Le visiteur qui ne s'était pas rendu au Nouveau-Brunswick depuis quelques années est à même de constater chez cette province, qualifiée de « panoramique », une véritable révolution dans son économie. Il est juste désormais de parler du nouveau Nouveau-Brunswick. Cet état de chose est la résultante d'une loi adoptée par l'Assemblée législative provinciale en 1962, loi créant le « New Brunswick Research and Productivity Council ». Selon que le dit la loi, ce Conseil se préoccupe, entre autres choses, « de favoriser, d'encourager et de faciliter toutes initiatives de nature à assurer un plus haut degré d'efficacité à la production, et à donner plus d'envergure aux divers secteurs économiques du Nouveau-Brunswick ». Le Conseil fait porter ses efforts, en ce moment sur l'étude des méthodes simplifiées de travail, sur la formation du personnel de direction et sur la recherche appliquée, afin de trouver une solution aux problèmes propres à l'industrie de la province. Le Conseil subventionne également les recherches universitaires dans la province, et l'on procède actuellement à des travaux de recherches appliquées qui portent principalement sur la technologie alimentaire, la minéralogie, le génie mécanique et le génie chimique. Les programmes sont arrêtés par les 13 membres du Conseil, choisis dans le monde de l'industrie, du gouvernement et de l'éducation, de la province.