Photo-reportage no 404A Afin d'améliorer les véhicules spatiaux : Des laboratoires où l'on tire au canon

Photographes
Ted Grant
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
novembre 30, 1965
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
C'est en pleine pastorale, à quelques milles de Stittsville en Ontario, petite localité située non loin de la Capitale canadienne, que la Computing Devices of Canada Limited a récemment installé sa Division des sciences de l'espace. Visiter les établissements modernes de ce centre de recherches, c'est faire face à l'inattendu, à l'étonnant, au paradoxal comme, par exemple, le fait de tirer du canon à l'intérieur et à l'horizontal. C'est pourtant ce qui se passe dans ce sanctuaire désertique de la science où des scientifiques, reclus comme des moines, se penchent sur les phénomènes auxquels sont exposés les véhicules spatiaux. Quoique ce centre scientifique se penche sur bien des aspects de la recherche spatiale, tels l'aérophysique, la balistique et l'aérodynamique, il n'en demeure pas moins que l'étude maîtresse porte sur la recherche sur la structure des véhicules spatiaux afin de les protéger contre la pénétration de micro-météorites. Les savants de Stittsville déposent donc des projectiles dans des canons, les lancent sur des parois de différentes teneurs métalliques. Ils en scrutent les résultats de l'impact, la réaction des projectiles, l'évaporation, la distribution des molécules au choc, l'influence de l'épaisseur de la cible, les phénomènes lumineux, l'influence de la pression à l'intérieur des champs de tire, tout ceci afin de pourvoir le monde international de véhicules spatiaux à toute épreuve. C'est de nouveau une collaboration canadienne à l'avancement de la science spatiale.