Étant donné la concurrence qui existe sur le plan des ressources communes de la pêche et sur celui de la main-d’œuvre et des capitaux nécessaires à leur exploitation et à leur mise sur le marché, le Canada se voit contraint d'accroître rapidement son efficacité en matière de pêche. Parmi les initiatives louables qui ont été entreprises ces dernières années, l'on se doit de noter ce « Collège de pêche, de navigation, de génie maritime et d’électronique » (College of Fisheries, Navigation, Marine Engineering and Electronics) qui ouvrait ses portes à St-Jean de Terre-Neuve, il y a eu un an en octobre. Maintenant que la province est dotée de 33 usines reliées aux pêcheries, le gouvernement a jugé que le temps était venu d'élever la pêche au rang des réalités académiques et scientifiques de la province, offrant ainsi à la jeune génération l'opportunité de servir l'une des grandes ressources naturelles de leur coin de pays. Ceci dans tous les aspects que requiert l’exploitation rationnelle d'une richesse, quelle qu'elle soit. Le nouveau collège qui pourrait bien porter le nom « d’Université pour pêcheurs » a été édifié au coût d'un million de dollars. Situé sur de parade de l’Université Memorial, il compte 40 professeurs recrutés en Angleterre, en Norvège et au Japon, tout autant qu'à Terre - Neuve même. 400 étudiants, âgés de 16 à 26 ans, se préparent à la toute nouvelle carrière de « pêcheur scientifique ». L'industrie de la pêche contribue tous les ans pour quelque 250 millions de dollars à la richesse du Canada et donne de l'emploi à environ 80,000 pêcheurs et à 15,000 ouvriers d'usine.