Photo-reportage no 424 Un instrument sûr pour les entrepreneurs : La triangulation, clef de l'expansion urbaine

Photographes
Egon Bork
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
août 30, 1966
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
Mesurer l'étendue exacte des terres du Canada, en publier les résultats sous forme de cartes et de tables mathématiques, c'est là la responsabilité de la Direction des levés et de la cartographie au ministère des Mines et des Relevés techniques. Les Levés géodésiques du Canada, l'une des quatre divisions de la Direction, a pour mission d'établir un canevas planimétrique de base à l'échelle du pays. Les mesures auxquelles ils procèdent s'étendent à des distances considérables. Les géodésistes ne s'intéressent non seulement à la configuration du relief, mais surtout à l'établissement de certains points sur la surface de la terre. En établissant un réseau de points-repères dont l'emplacement et l'altitude sont déterminés de façon précise, les Levés géodésiques du Canada peuvent alors fournir aux agences de levés ou d'arpentage un fondement sûr dont elles pourront se servir pour exécuter des travaux plus détaillés. Pour établir le canevas planimétrique, on peut recourir à la triangulation, à la trilatération, aux cheminements ou, encore, à des observations astronomiques. Parmi tous ces procédés, la triangulation, qui consiste à rattacher un ensemble de triangles les uns aux autres, est le plus précis, mais aussi le plus lent et le plus pénible de tous. En ce qui concerne le canevas altimétrique, on procède à des mesures précises de nivellement, fondées sur le niveau moyen de la mer, en ayant soin de faire intervenir une foule de corrections et de précautions. Une fois que le réseau de repères altimétriques et planimétriques est mis en place par les géodésistes, la division des Levés topographiques peut entreprendre les travaux de cartographie absolument dispensables à l'expansion que connaissent de nos jours la majorité des grandes villes du Canada.