Photo-reportage no 430A Un colosse imposant, la Colombie-Britannique : Face au Pacifique, une province étonnante

Photographes
Chris Lund , Ted Grant
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
novembre 22, 1966
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
Bornée par le Pacifique, le grand Nord, les Montagnes Rocheuses et les vallées de la frontière canado-américaine, la Colombie-Britannique possède 23,500 milles de routes et 12 millions d'acres de parcs. Cette province offre de tout à partir des pistes muletières jusqu'aux festivals culturels. Commençant sur l'île de Vancouver, à Victoria, capitale de la province, le premier tronçon de la route transcanadienne vous amène d'abord au débarcadère de Nanaïmo, puis, à travers le détroit de Georgia, à la ville et au port de Vancouver, et enfin, jusqu’à la frontière de l'Alberta, dans les Rocheuses canadiennes. C'est le sol accidenté et le panorama merveilleux de cette province qui aime se dire la plus explosive du pays. Ses riches et fertiles vallées, son large plateau central et sa vie sous-marine sont le théâtre d'une exploitation de richesses naturelles qui classe ce royaume du Pacifique en tète des provinces les plus progressives du Canada. Au cours des derniers vingt ans, la population de cette province du soleil a augmenté de 88 p. cent en la portant aujourd'hui à près de deux millions d'habitants. Selon les statistiques, c'est la plus progressive en population. Question de climat propice sans doute! Jusqu'à la douzième année scolaire, l'instruction est gratuite en C.-B.; elle est financée, et par le gouvernement, et par les municipalités. La province possède un réseau routier très développe lui facilitant l'exploitation de ses richesses; 85 millions, pour la seule année fiscale 64-65, furent dépensés à cette fin. La prospérité des habitants de la Colombie-Britannique s'illustre de façon convaincante si l'on tient compte que la vente au détail per capita, pour 1965, se chiffre à $1,300. De 1927 à 1965, cette vente au détail est passée de 300 millions à deux milliards de dollars. Bien que la Colombie-Britannique ne soit pas reconnue comme une province agricole, elle n'en possède pas moins de 20,000 fermes dont 82 p. cent sont la propriété de particuliers. Les pêcheries ont rapporté quelque 85 millions en 1965, la moitié en exportations. Les forêts demeurent la grande source de l'économie florissante de cette province. En 1965 seulement, cette industrie a rapporté un profit net de millions, soit 36 p. cent de la production économique globale. Ce sont les mines qui sont à l'origine de la découverte de cette province. Elles rapportent maintenant quelque 300 millions par année. La production manufacturière, qui classe cette province au 3e rang des provinces canadiennes, rapporte quelque trois milliards en moyenne, annuellement. Province aux mille visages, la Colombie-Britannique va de l'avant. Elle n'a pas fini d'épater, et les Canadiens, et le monde international des affaires.