Photo-reportage no 441 La Voie maritime du Saint-Laurent : Des Grands lacs aux ports du monde entier

Photographes
John Reeves
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
avril 25, 1967
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
Lorsque la Voie maritime du Saint-Laurent fut inaugurée le 26 juin 1959 par Sa Majesté la reine Elizabeth II et le président des États-Unis, M. Dwight --D. Eisenhower, un rêve quatre fois séculaire était enfin réalisé. Aux bâtiments fragiles de Jacques Cartier succèdent aujourd'hui des navires géants. Les observateurs et les spécialistes du monde entier sont unanimes à reconnaitre que la Voie maritime du Saint-Laurent est l'un des ouvrages les plus remarquables et les plus efficaces de notre époque. Il aura bouleversé toute la conception du transport au Canada et aux États-Unis, les deux pays qui en sont à la fois les artisans et les principaux bénéficiaires. En ouvrant au trafic océanique les mers intérieures du continent nord-américain, la Voie maritime ajoutait une nouvelle avenue aux routes commerciales déjà établies. En reliant les villes de l'intérieur, elle augmentait l'efficacité et la commodité du transport par eau, éliminant presque entièrement la nécessité et les frais de transbordement des marchandises diverses. Depuis l'ouverture de la Voie maritime (voie navigable en eau profonde dont la longueur atteint 2,342 milles), les autres pays du monde ont été amenés à modifier leur opinion sur le Canada et les États-Unis. De l'Angleterre au Japon, on a découvert que le centre du continent exige une attention particulière en raison même de son accessibilité plus grande. Si bien que ce n'est pas la région côtière, mais l'intérieur du continent qui domine dans le domaine de l'agriculture, de la production industrielle, de la population et de l'embauchage général.