Si Jules Verne, créateur du roman d’anticipation scientifique, revenait sur terre, sans doute se rendrait-il directement à l'université de Toronto. Pourquoi ? C’est qu’à cette université ontarienne, on s’intéresse de plus en plus à l’espace. Encore plus, on s’intéresse au bon retour sur terre de ces personnes qui se seront payé une balade sur Mars ou Vénus. L'Institut d'études aéro-cosmonautiques de l'université de Toronto ne s'amuse pas de Jules Verne. Le travail qu'elle accomplit à l'aide d'un canon de 70 pieds de long est des plus sérieux. On y tire des projectiles atteignant 40,000 pieds/seconde, projectiles dont la vitesse est comparable à celle des véhicules spatiaux lors de leur rentrée dans l'atmosphère. Si l'institut s'intéresse au dynamique des plasmas, les recherches qu'il fait nous touchent de très près en ce sens qu'elles peuvent apporter une sécurité aérienne plus grande à ceux qui ont souvent à voyager par avion.