Photo-reportage no 450A Au large de la Nouvelle-Écosse : L'Ile-au-Sable se livre aux chercheurs

Photographes
John Ough
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
août 29, 1967
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
Le pétrole est manifestement essentiel à la plupart des grands pays du monde. Au Canada, de nos jours, des réserves d'une valeur de plus d'un trillion de dollars d'excellent pétrole brut dorment au sein d'assises géologiques bien identifiées et constituent un défi pour les ingénieurs pétroliers, incapables parfois d'en extraire une seule goutte. C'est donc de dire que les chercheurs sont toujours aux aguets afin de trouver des réserves pétrolières qui soient exploitables sans trop de frais colossaux. Parmi les plus récents efforts faits dans ce domaine récemment, il faut mentionner les travaux entrepris à l'Ile-au-Sable, dans l'Atlantique, à quelque 110 milles de la côte est de la Nouvelle-Écosse, par la compagnie Mobil Oil Canada, Limited, de l'Alberta. Cette compagnie a pris son courage à deux mains afin de surmonter des difficultés invraisemblables pour l'acheminement d'un équipement lourd sur ces terrains de sable mouvant. Cette compagnie albertaine a fait sortir du silence cette île longtemps célèbre par d'historiques naufrages dont certains sont demeurés fameux. Cette île de 30 milles de long par un mille de large ne comporte qu'un petit groupe de personnes dont ceux de la compagnie pétrolière (une vingtaine) et une dizaine d'autres s'occupant d'une station météorologique et d'un phare. Ile sans arbre, on y trouve des chevaux sauvages, des fraises et une certaine flore. Le pétrole la transformera-t-elle? L'avenir le dira bien.