Photo-reportage no 470 De l'acier et du chalumeau, Wallace crée des œuvres

Photographes
Brian King
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
juin 8, 1968
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
Les nouveaux arrivés au Canada ont joué un rôle d'importance égale dans la vie culturelle du pays. Presque tous les domaines artistiques reflètent l'abondance de leurs talents, leur expérience et leur initiative créatrice. Bien que la peinture ait reçu le plus d'attention dans le monde artistique au Canada, la sculpture et l'artisanat ont été en évidence depuis les premiers temps. La sculpture a été publiquement oubliée et délaissée et cet art compte aux yeux des Canadiens depuis dix ans seulement. Dans le domaine de la sculpture, un nom s'impose de plus en plus à l'attention de la critique et du public en général. Il s’agit de George Wallace, professeur de beaux-arts à l'université McMaster de Hamilton. Chose bizarre et intéressante à la fois, Wallace exploite un métal qui identifie Hamilton, soit l'acier, une des grandes richesses du pays. Il utilise des rubans d'acier doux. Son instrument principal est un chalumeau å l'acétylène. C'est avec le chalumeau qu'il fait la soudure autogène du métal et qu'il procède des découpages par fusion. L’artiste, venu d'Irlande, il y a 11 ans, exploite beaucoup les thèmes bibliques même s'il avoue n'être pas « religieux ». Deux oeuvres qu'il a faites ont fait couler beaucoup d'encre, soit Lazare et Le larron. L'ancien peintre Wallace est actuellement occupé, pour plusieurs mois, à réaliser un « Saint-Jean » de sept pieds de haut pour l'église du même nom à London, Ontario. L'Europe le verra ensuite dans un voyage d'étude des églises de style roman. Wallace habite Dundas, aux portes de Hamilton, avec sa femme et ses trois enfants.