Photo-reportage no 472A Où serpente l'Outaouais : O qu'elle est belle ma vallée!

Photographes
V. K. Anthony
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
juillet 6, 1968
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
« O qu'elle est belle ma vallée. Sous son ciel bleu, il faut la voir ». C'est ainsi que parle de son coin de pays, celui qui a composé cette mélodie que nous avons tous fredonnée. Sa vallée, c'est tout dire, c'est son chez-soi, son petit coin de terre, le peuple qui l'entoure, le clocher, les animaux, les bâtiments de ferme, les ruisseaux, le chant des oiseaux, les saisons qui en changent le décor. Le Canada possède plusieurs vallées célèbres qui font l'orgueil de ceux qui les habitent. Parmi celles-ci, celle de l'Outaouais vient en premier lieu puisqu'elle est le berceau de la Capitale canadienne, celle qui a cédé du terrain au Parlement du Canada. La vallée de l'Outaouais, c'est la Suisse canadienne. Jacques Gréber, ce grand créateur de la Capitale nationale, n'a-t-il pas dit que la vallée de la Gatineau était la plus pittoresque au monde. Et cette vallée de la Gatineau, mouillée par les eaux de la Gatineau et de l'Outaouais, c'est toute cette vallée que Champlain parcourue et que fondèrent les pionniers venus de France et d'Angleterre. Et l’ de cette vallée, c'est son peuple. C'est l'enfant espiègle, le voyageur, la grand ‘maman qui visite ses enfants, celle qui se berce sur son balcon, près de son chat. Le peuple, c'est encore ce fermier fatigué, qui par son labeur, nourrit le peuple; c'est l'humble religieuse qui fabrique les ornements du culte, la femme amoureuse des fleurs sauvages, le jeune militaire en détente, la bonne fermière qui cueille ses framboises, la jeune fille à l'atelier, l'ouvrier qui relaxe à la taverne du coin. Le peuple de ma vallée, c'est tout cela, c'est tout ce monde sans lequel la vallée serait déserte. Ce sont ceux qui s'aiment, qui s'entraident, qui se multiplient. Ce sont ces visages qui font mon pays.