Quand l’estivante Pauline Rochon a vu pour la première fois la villégiature de Saint-Adèle, dans la vallée des saints du Québec, sa beauté naturelle l’a frappée comme l’endroit idéal où réaliser un plan en sommeil depuis longtemps. Aujourd’hui, dix ans plus tard, l’école d’été du Centre d’art de Saint-Adèle a survécu à ses modestes débuts pour devenir la Mecque prospère des vacanciers qui souhaitent combiner culture et plaisir au soleil. De sa boutique d’artisanat au toit rose, « La Pèlerine », Mlle Rochon dirige une école florissante d’étudiants provenant du Canada et des États-Unis. Sous la direction d’artistes, de danseurs et de professeurs canadiens renommés, les membres de la classe de ballet pirouettent sur les pelouses de l’hôtel et les peintres en herbe travaillent sur fond de ciel et de paysage. Il n’y a ni devoir, ni examen, et, après les cours, qui comprennent autant le français que la mode, la danse et le travail du cuir, les étudiants vont en récréation sur les plages ensoleillées du lac Rond tout près.