Photo-reportage no 259 Apprendre à faire voler les hélicos

Photographes
Chris Lund , Gar Lunney
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
avril 17, 1960
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
Les jeunes Canadiens qui pensent qu’une bonne carrière doit combiner aventure et liberté à des avantages financiers élevés trouvent réponse dans une formation de pilote d’hélicoptère pour cette industrie naissante au Canada. Depuis dix ans, aucune autre machine n’a sans doute connu une croissance aussi étonnante que ce drôle d’oiseau, capable de faire une variété de tâches infinie avec une efficacité et une compétence incroyables. Fier de sa prétention d’être un « hélico économe », cet oiseau-mouche mécanique – qui peut voler verticalement, faire du surplace dans les airs et voler en reculant – a fait ses preuves dans les conditions les plus exigeantes. Son apparence en fait l’un des produits les plus pittoresques du répertoire de la récente croissance économique du Canada. Maintenant que cet oiseau souple et merveilleux de l’aviation moderne est de plus en plus accepté dans l’industrie, la demande de pilotes d’hélicoptère a augmenté elle aussi. En 1950, Carl Agar, qui aujourd’hui exploite la plus grande entreprise d’hélicoptères commerciaux du monde, a lancé une école pour les pilotes d’hélicoptère à Penticton en Colombie-Britannique. Le terrain montagneux de la côte Ouest du Canada convient particulièrement bien pour initier les hommes d’hélicoptère aux complexes techniques du vol en montagne et Carl Agar, que ses associés surnomment « M. Hélicoptère », a le mérite d’avoir formé plus de pilotes d’hélicoptère de montagne que tout autre homme vivant. Les élèves de l’école suivent quatre mois de formation durant lesquels ils reçoivent une instruction théorique de base et doivent faire 75 heures de vol – dont la moitié en solo. Le coût de la formation est élevé, mais les avantages sont proportionnelles : les salaires atteignent des échelles de 10 000 $ et plus. Les possibilités d’emploi dépassent invariablement l’offre. Avec l’exploitation des richesses minérales du nord du Canada et les projections de vols d’hélicoptère dans plusieurs villes canadiennes d’ici 1961, il semble bien que cette situation restera telle pour quelque temps encore.