Photo-reportage no 509 La vocation nordique du Canada

Photographes
Gaston Lapointe
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
août 1, 1970
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
Photo-reportage en cours 1/11 : C’est plus de deux siècles après l’installation du premier poste de la Compagnie de la baie d’Hudson que le gouvernement canadien a commencé à s’intéresser aux ressources et aux possibilités du Nord. Il peut paraître curieux qu’il ait fallu attendre si longtemps avant que le gouvernement central se tourne vers le Nord, se penche sur un territoire qui occupe la moitié de la superficie de tout le Canada. Mais les voies et les moyens de communication étaient si primitifs qu’ils décourageaient toutes les initiatives, tuaient tous les projets sérieux de pénétration de l’Arctique canadien. Aujourd'hui le Nord canadien est un grand champ de travail, un immense laboratoire de recherches grâce aux nouvelles méthodes de transport. Les grandes maisons d’enseignement emboîtent le pas et déploient de nombreuses énergies à mettre sur pied du centre d’études nordiques. Pour sa part, l’Ecole polytechnique de Montréal a créé un « Centre d’ingénierie nordique ». Dans ces maisons de haut savoir on traite de nombreux problèmes nordiques et plus spécifiquement des problèmes de génie reliés à l’évolution et à la mise en valeur du Nord canadien. Ces travaux comprennent aussi bien la recherche que l’éducation et le service public. Les efforts, tant de l’industrie privée que du monde universitaire, rejoignent les préoccupations fédérales en ce qui touche le Nord. De nombreux scientifiques réunissent leurs efforts et consacrent une partie de leur vie à la vocation nordique du Canada. Depuis longtemps, des centres d’études climatologiques, anthropologiques et économiques s’intéressent au Nord. On semble de nos jours porter surtout l’accent sur les problèmes de génie qui, on le sait, sont la clef qui ouvre le Nord au progrès. Les domaines d’intérêt particulier comprennent, d’une part, tous les problèmes liés avec la construction dans les régions du permafrost, des fondations, des barrages, des routes, des pistes d’atterrissage, des conduits de transport (pipe-lines) et autres, et d’autre part, les problèmes liés avec l’exploitation minière tels que l’excavation et le transport des minerais gelés et la stabilité des talus dans le permafrost Le Nord canadien est donc entre bonnes mains.