Photo-reportage no 20 La monnaie canadienne résiste aux faussaires

Photographes
Chris Lund
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
août 2, 1955
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
Bien que plusieurs pays européens prétendent avoir introduit le papier monnaie, le précurseur de notre billet d’aujourd’hui remonte aux premiers Chinois. Pour épargner aux marchands le lourd fardeau de sacs remplis d’or et de biens précieux, un empereur chinois, 600 ans avant J.-C., a eu l’idée de leur créditer la valeur de leurs biens sur des morceaux de papier. Aujourd’hui, les billets pliés dans votre poche sont passés d’un bout de papier facile à imiter à un billet de banque moderne presque impossible à reproduire. Dans la guerre incessante contre les faussaires, le dessin, la gravure, le mélange des couleurs, le son même du froissement du papier servent à déjouer les créateurs de fausse monnaie. La plus récente édition des billets de banque du Canada est considérée parmi les plus difficiles à contrefaire de toutes les monnaie du monde. La simplicité du dessin et la texture des nouveaux billets sont deux éléments de protections… mais plusieurs autres conçus pour protéger contre les faux billets sont gardés secrets. Les billets sont imprimés sous haute sécurité par deux firmes d’Ottawa (les British American et Canadian Bank Note Companies) sur les instructions de la Banque du Canada. Les nouveaux dessins n’ont presque pas d’ornementations. Les anciens styles de polices de caractères ont été échangées pour de plus simples. Au moyen du procédé offset deux couleurs et de l’impression à partir de plaques d’acier gravées, les nouveaux billets obtiennent leur texture particulière parce qu’ils sont imprimés à sec sur un papier spécial sous très grande pression. Pour les reproduire, le faussaire amateur aurait besoin de grandes presses dispendieuses faites sur mesure et du talent de graveur, d’imprimeur et de lithographe. Si les billets, imprimés à coup de 24 par feuille dans des paquets de 500 feuilles, sont imposants à voir, ils ne sont pas monnaie légale avant l’étape finale (ci-dessous) [photographie 73420], quand la Banque du Canada ajoute la signature de ses gouverneurs, J.E. Coyne et J.R. Beattie.
Lieux