Photo-reportage no 25 Les vers de terre et l’or du jardinier

Photographes
Herb Taylor
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
décembre 7, 1955
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
Un ver de terre peu connu, importé récemment du Tennessee, promet d’être la réponse à plusieurs problèmes sérieux des cultivateurs. Le « tortillon rouge », plus petit que le ver de terre commun, produit de la couche arable 300 fois plus vite. Creusant à 12 pieds dans la terre, le tortillon construit un pouce de couche arable par année. Le capitaine C. E. Misner, un ancien marin de lac, qui a importé le lombric, dit qu’il n’a maintenant plus besoin de pulvérisateurs ou de fertilisants sur sa ferme de 400 acres à Fenwick en Ontario. Les vers produisent une terre noire et riche qu’il appelle « l’or du jardinier ». Les plantes y poussent plus vigoureusement et atteignent leur maturation plus tôt, tout en résistant aux maladies et aux parasites. Misner s’est intéressé à la culture des lombrics quand il a assumé l’exploitation de la ferme familiale à sa retraite; il a alors découvert les coûts élevés des fertilisants commerciaux. Aujourd’hui, il vend à la fois des vers et du compost aussi loin qu’en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Amérique du Sud.