Photo-reportage no 351 L'hélicoptère au service des cartographes : Un tapis magique pour les géologues

Photographes
George Hunter
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
novembre 19, 1963
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
Il semble bien, à ce qu'en dit la direction de la Commission géologique du Canada, que l'événement capital des dix dernières années de ce service fédéral soit l'expérience tentée dans l'emploi de l'hélicoptère à des fins de cartographie géologique. En 1952, en effet, la Commission décidait de jeter un regard en arrière afin d'évaluer ses accomplissements depuis sa fondation en 1842. On en conclut que les deux tiers des quatre millions de milles carrés du Canada restaient à être cartographiés géologiquement. Pour une nation, dont l'économie repose pour une bonne part sur l'exploitation de son sous-sol, la situation apparaissait vraiment alarmante. Il devint donc évident, en se basant sur les travaux passés, qu'il faudrait encore un autre siècle avant que l'on puisse terminer la cartographie géologique du pays. Puis, comme par enchantement, le monde des transports aériens inventa une sorte de tapis magique que l'on appela hélicoptère. Cet appareil pouvant s'élever et attérir à la verticale vint le problème le plus crucial des cartographes géologues: les déplacements en des endroits des plus inaccessibles. Ce véhicule faisait donc son entrée solennelle dans le monde de la géologie tout en venant hâter d'une manière prodigieuse la totale cartographie géologique du Canada. On peut donc maintenant vaincre montagnes, vallées, pics, lacs, rivières, autant d'obstacles auxquels ont dû faire face tous ceux, qui jusqu'en 1952, ont écrit l'histoire géologique du pays.