Photo-reportage no 487 Une mer intérieure : La Baie d'Hudson

Photographes
Terry Pearce
Auteur
Office national du film du Canada
Date de diffusion
février 1, 1969
Collection
Fonds du MCPC
Référence de source
Fonds du Musée canadien de la photographie contemporaine, Musée des beaux-arts du Canada Bibliothèque et Archives
Texte principal
Beaucoup de points d'interrogation planent encore sur l'Arctique, et en particulier sur l'avenir et la mise en valeur de la Baie d'Hudson. Cette vaste étendue d'eau, longue de 1,000 milles et large de 600, située entre les provinces de Québec, d'Ontario, du Manitoba et les Territoires du Nord-Ouest, semblent sortir de l'oubli alors que des scientifiques sont en train de la scruter de tous côtés. Cette mer intérieure, l'une de plus grandes du monde, communique avec l'Atlantique par le détroit d'Hudson et, au sud, s'enfonce à l'intérieur par la baie James. Sans parler des recherches spatiales que l'on fait à Churchill et des recherches océanographiques accomplies par le Hudson, la Baie d'Hudson pourrait bien, selon la prédiction de scientifiques sous-marins, devenir une source d'alimentation mondiale. On prédit, en effet, que les générations futures se nourriront des produits du fond de la mer. L'avenir le dira bien. Entretemps, les scientifiques font une étude poussée du sous-sol de la Baie d'Hudson afin d'y déceler des richesses pétrolières. De son côté, le Service canadien de la faune y fait des recherches et s'occupe activement de cette ressource renouvelable d'importance et sans cesse croissante pour la prospérité et l’économie du pays. Les Indiens et les Eskimos, le potentiel hydro-électrique, l'accès maritime du Grand Nord et tout particulièrement les travaux de l'Institut océanographique Bedford, autant de choses qui font le souci constant du Gouvernement canadien et des entreprises privées soucieuses de mettre en valeur le plus possible cette immense nappe d'eau dans laquelle le Canada semble se mirer.